

Chaque année, 19.000 Belges sont victimes d’un accident vasculaire cérébral. Alors que la moyenne d’âge des victimes se situe autour des 75 ans, au moins un cas sur dix concernerait des personnes âgées de 18 à 55 ans, selon Het Laatste Nieuws.
En effet, l’AVC ne touche pas que les séniors et de plus en plus de jeunes seraient touchés par cette « attaque cérébrale » : « Les causes de l’AVC à un jeune âge sont souvent différentes de celles rencontrées chez les personnes âgées », explique la neurologue Laetitia Yperzeele (UZA), interrogée par nos confrères.
Dans 80% des cas, l’accident vasculaire cérébral survient lorsqu’une artère cérébrale se bouche suite à la formation d’un caillot (AVC ischémique). Pour les 20% restants, il s’agit d’un AVC hémorragique, causé par la rupture d’une artère cérébrale. Selon un rapport de l’Académie Américaine de Neurologie, 15% des AVC ischémiques surviennent chez les jeunes adultes et les adolescents américains.
En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime que cette augmentation de cas chez les jeunes populations est liée à deux phénomènes. Le premier est le changement de nos modes de vie (inactivité physique, sédentarité) et le second est le développement des facteurs de risque cardio-vasculaires (tabagisme, alcool, obésité, diabète, hypertension artérielle, cholestérol). Une bonne partie des facteurs contribuant au rajeunissement des victimes d’AVC peuvent donc être modifiés par des changements d’hygiène de vie.
Les signes d’un AVC sont une faiblesse musculaire d’un côté du corps, d’un bras ou d’une jambe ; des troubles de la vision ; des troubles du langage ; une perte de sensibilité ; des maux de tête ; une perte d’équilibre ; des troubles de la conscience.
Si vous contractez ces symptômes ou que vous les constatez chez un proche, il est important d’agir rapidement en appelant le 112.