
Et si le variant Omicron était une bonne nouvelle ?

Son arrivée a été suivie d’une psychose internationale instantanée. Et si le variant Omicron était au contraire porteur de bonne nouvelle ? Si il permettait de mettre fin à cette pandémie ? C’est le scénario qu’avance plusieurs virologues.
D’un côté, il y a ceux qui voient les choses en noir : Omicron va apporter le malheur, pire encore que Delta. De l’autre, il y a ceux qui voient le côté positif d’un nouveau variant du virus. Et parmi eux, chose rare, Marc Van Ranst. Le virologue anversois s’est fendu d’un tweet dans lequel il explique ce qui pourrait advenir : " Si la variante Omicron était moins pathogène, sa plus grande infectivité (permettant à Omicron de remplacer Delta) serait très positive ".
Indien de omicron-variant minder ziekteverwekkend zou zijn, dan zou de grotere besmettelijkheid (die omicron toelaat om delta te vervangen) zeer positief zijn.
Daarom moeten we de klinische gegevens van omicron-patiënten (in Zuid-Afrika en wereldwijd) goed opvolgen.— Marc Van Ranst (@vanranstmarc) November 27, 2021
Scénario positif
En bref, imaginons qu’Omicron soit plus contagieux que Delta, mais moins létal. Il deviendrait le variant principal, repoussant Delta vers les ténèbres, et s’infiltrerait parmi nous sans nous faire plus de mal… qu’un rhume. Car rappelons-le, le virus du rhume est aussi un coronavirus. Bref, Omicron pourrait nous permettre d’atteindre la sacro-sainte immunité collective tant espérée.
Or, les premières données qu’on a d’Afrique du sud (où le variant Omicron a été détecté, mais où il n’est pas " né "), sont plutôt positifs. Omicron semble effectivement plus contagieux et moins dangereux. Comme l’a expliqué Angélique Coetzee, présidente de l’Association des médecins sud-africains à la BBC: " Les personnes infectées en Afrique du Sud par le nouveau variant Omicron ne sont pas gravement malades pour l’instant ".
Bien sûr, il faut attendre pour en savoir plus. Pour l’instant, les données sont pauvres et aucune conclusion ne peut être tirée. Comme l’a bien dit Yves Van Laethem, " pour l’instant, on ne sait rien ". Bref, on est dans le flou. Mais il ne sert à rien de crier au loup sans l’avoir vu. Et si on pensait positif, pour une fois?