Top Chef - Tac au tac avec Julien Lapraille

A 26 ans, le candidat belge de Top Chef est aussi un tchatcheur. La preuve.

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Vous êtes cuisinier, mais vous travaillez...

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Ah non, on va se tutoyer, c’est plus simple...

Bien. Tu es cuisinier, mais tu travailles avec tes parents qui sont concessionnaires, est-ce que tu vas essayer de me vendre une Renault durant cette interview?

C’est sûr et certain, tu vas repartir avec un bon de commande. Je vendrais ma mère pour vendre une voiture...

Tu es chef à domicile...

Je ne suis pas chef, je suis cuisinier! Un chef, c’est quelqu’un qui a prouvé des choses - par exemple, les personnes qui forment le jury de Top Chef. Moi, je n’ai encore rien prouvé. Je fais le guignol à la télé et j’ai montré trois ou quatre plats que certains ont pu trouver beaux, mais je ne suis pas un chef.

Tu es cuisinier à domicile, si je te fais venir à la maison pour un dîner de Saint-Valentin, ça va me coûter combien?

J’ai plusieurs formules, selon le nombre de personnes.

Je fais rarement la Saint-Valentin à trois...

Ah oui, c’est pour deux personnes... Mais je ne te demanderai rien, vu que c’est la Saint-Valentin.

Non, non, je tiens à payer. Combien?

Entrée, plat, dessert semi-gastronomiques, 50 euros par personne.

Ce n’est pas cher... A ce prix-là, j’en prends pour trois et tu manges avec nous.

Et je boirais aussi... Et je peux te proposer des petites saint-jacques avec une purée de topinambours et un crumble salé. Pour suivre, un pigeon cuit sur coffre et une déclinaison de carottes glacées et, pour terminer, un petit gâteau au chocolat à la crème de mascarpone et sa salade de fruits acidulés pour relever le tout. 

Qu’as-tu déjà eu comme demandes bizarres?

Bizarre? Rien, à part - mais ce n’est pas bizarre - la fois où une personne m’a demandé un repas où tout devait être vert.

Qu’est-ce que tu rates tout le temps?

Tout le temps rater la même chose, ça ne m’est jamais arrivé... Une ou deux fois, oui, mais tout le temps, non. Et si je rate un truc deux fois de suite, je vais réétudier pour savoir comment mieux le travailler.

Vas-tu parfois au Quick ou au Pizza Hut?

Je suis quelqu’un qui mange des crasses au moins une fois par semaine. J’adore les hamburgers, les fricandelles, les frites avec beaucoup de mayonnaise au bout des doigts... Une bonne vieille pizza au four avec une chope devant la télé, j’aime bien aussi. Ce n’est pas parce qu’on fait de la cuisine gastronomique qu’on ne mange pas comme les autres...

On dit souvent que tu ressembles à Benoît Poelvoorde, moi, je trouve que tu as un petit côté roi Philippe.

C’est parce que mon charme t’a envahi, c’est pour ça... (Rire.) Tu ne sais plus ce que tu vois... Non, je suis plutôt enchanté qu’on me compare à Benoît Poelvoorde. C’est quelqu’un qui a prouvé quelque chose dans son métier et qu’il a confirmé... Bon, j’ai déjà rencontré la reine Mathilde, mais bon... Faut qu’elle bouge...

Pourquoi?

J’aime bien les gens nerveux. Elle n’est pas assez nerveuse pour moi. Quelqu’un qui sourit tout le temps et qui ne parle pas, ça m’énerve.

Dans quelles circonstances l’as-tu rencontrée?

Je ne sais plus pour quel anniversaire de la Belgique, il y avait eu un rassemblement des écoles hôtelières et j’ai eu l’honneur de servir la table de Mathilde et d’un ministre barbu - je ne sais plus qui - avec un gros ventre et des lunettes... Je ne sais plus qui c’était mais on s’en tape... Bon, Mathilde - c’est normal, c’est son statut -, je comprends, mais... Avec moi, il ne faut pas être tendu du slip.

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