
Arthur: Je suis sexuellement illimité

Il est de retour seul en scène. Compte rendu de conversation tranquille.
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Avez-vous le trac avant de monter sur scène?
Arthur. - Toujours.
Ça s'exprime comment?
Arthur. - Chez moi, ça commence deux heures avant. Je n'ai plus de transit, je commence à tourner en rond, je ne supporte pas d'être seul... Et cinq minutes avant, je sens mon cœur qui accélère.
Vous êtes comme Jacques Brel!
Arthur. - J'aimerais bien avoir le succès de Jacques Brel.
Oh, ça va venir...
Arthur. - J'aimerais bien, oui.
Lorsqu'il sera plus grand, ça vous plairait que votre fils participe à Qui veut épouser mon fils?
Arthur. - Qui veut épouser mon fils?, c'est pas ce qu'il y a de pire dans la téléréalité. Moi, je trouve ça rigolo. Je préfère ça aux émissions de téléréalité où ils se font refaire le visage, les trucs de chirurgie esthétique ou les trucs un peu trash comme Dilemme. Mais mes enfants ne regardent pas la télé...
Ah, voilà! Vous leur interdisez!
Arthur. - Je ne leur interdis pas, mais ils ne regardent pas. De toute façon, les mômes, ils ne regardent pas la télé. Mon fils, il se fait pas chier, comme nous, à regarder les deux heures d'une émission, il regarde le meilleur de la télé en cinq minutes.
Vos enfants savent-ils de qui ils sont les fils?
Arthur. - D'abord, j'ai un petit garçon qui a 13 mois et qui ne regarde pas la télévision. Il ne sait même pas de quoi on parle. Une fois, par hasard, il est passé devant la télé et il s'est arrêté devant moi en se disant "Tiens, je le connais, lui". L'aîné, il a 13 ans et demi, c'est cet âge où on entre dans l'adolescence et...
Il vous considère comme un con...
Arthur. - Oui, comme un vieux con. Le matin, on doit le déposer de plus en plus loin de la grille de l'école pour pas qu'on le voie... Mais bon, je crois qu'il est très fier de ce que je fais et il est plus intéressé par les à-côtés de ma profession que par le côté animateur. Il adore la radio, je crois que je lui ai refilé le virus de ce truc-là.
Quel genre de boss êtes-vous? Paternel? Cool? Psychotyrannique?
Arthur. - Fidèle. J'ai les mêmes équipes depuis de longues années avec plus de filles que de garçons, étonnamment. Ce mois-ci, on a dû faire - je sais pas - quatre cents fiches de paie, donc je ne connais pas tout le monde, ce serait mentir. Je n'ai pas à me plaindre et je crois que mes collaborateurs n'ont pas à se plaindre. Je ne suis pas quelqu'un qui fait beaucoup travailler les gens. Une fois que le travail est fait, que vous l'ayez fait en une ou en huit heures, vous pouvez rentrer chez vous.
Vous êtes riche, beau et célèbre...
Arthur. - Et sexuellement illimité! N'oubliez pas de préciser le plus important: je suis sexuellement illimité...
Je n'en sais rien, moi. Riche, je le sais. Beau, ça se voit. Célèbre, on le sait...
Arthur. - Très riche, très beau et sexuellement très illimité.
Vous êtes très riche, très beau, très célèbre et sexuellement très illimité. Donnez-moi une raison de vous plaindre...
Arthur. - Je rêverais d'acheter ce qui n'est pas achetable: des abdos en tablettes de chocolat. Je rêve d'avoir le même corps que ces mecs-là, dans les calendriers... Vous voyez ce que je veux dire?
Bien sûr.
Arthur. - Voilà, ça c'est mon rêve, mais ça ne s'achète pas.
Arthur n'est pas un Chippendale...
Arthur. - Mais il aimerait bien. Mon rêve est d'avoir un corps musclé et huilé. Je me suis juré que pour le premier juillet, j'allais avoir un corps épatant.
Donc, courage, pauvre petit gros!
Arthur. - "Petit gros", je vous demanderai de présenter vos excuses (rire). Vous trouvez que je suis petit gros?