La bonne nouvelle du jour : sur TikTok, des influenceuses s’attaquent au mythe de la maman parfaite

Des repas préparés à l’avance, des intérieurs mieux rangés qu’un musée, des enfants qui passent d’une activité créative à l’autre (et dans le calme, avec ça), et des mamans, reposées et toujours tirées à quatre épingles, profitant de cette vie rêvée…

Face à l’imaginaire abondamment propagé par des «mom influencers» sur les réseaux sociaux -car oui, la gestion du foyer et de l’occupation des enfants restent encore bien souvent majoritairement à la charge des mères- une tendance de  «désinfluence» est née sur TikTok.

Celle-ci laisse la place au désordre régnant dans le salon, aux retards à l’école, à la fatigue et aux cernes, au découragement, parfois ; à la vraie vie, quoi.

Sans transformer non plus le quotidien des mamans en cauchemar, ces vidéos entendent avant tout déculpabiliser la majorité des femmes prisent dans les petites batailles du quotidien et leur montrer que la «maman parfaite» est sinon un mythe, au moins le plus souvent une mise en scène, un filtre «Instagram» comme un autre.

"Normaliser le normal"

Sur le réseau social chinois, les hashtags #nonaestheticmom,  #nonaesthetichouse et #nonaestheticlife, cumulent au total des dizaines de millions de vues, et témoignent d’une volonté grandissante de ne plus être confronté(es) à des idéaux inatteignables.

@emilyjeanne333 The circle of life #normalizenormalcy #normalizebeingnormal #normalizethemess #normalizechaos #normalhouse #normalizenormalhouses ♬ Send Me on My Way - Vibe Street

@emilyjeanne333 It’s clean. It’s comforting. It’s mine. It’s perfect #nonaesthetic #nonaestheticmom #nonaesthetichome #normalizethemess #normalizebeingnormal #normalizingnormal #normalizechaos ♬ The Loneliest Time - Carly Rae Jepsen & Rufus Wainwright

L'Américaine Emily Jeanne (@emilyjeanne333) est l’une de ces influenceuses se revendiquant comme une «maman non parfaite». Suivie par plus d'un million d'abonnés sur TikTok, elle se filme au milieu des jouets éparpillés et du linge non repassé, en pleine réflexion sur les nombreux repas à préparer et sur la gestion d’un quotidien parfois compliqué.

Son but ? «Normaliser le normal», déculpabiliser les mères et de manière plus générale, les parents.