

Adultères, frustrations, histoires d’argent, les intrigues ne manquent pas. On ne meurt certes plus assassinés ou empoisonnés à la cour d’Angleterre, mais la saga n’en demeure pas moins riche en rebondissements, coups de théâtre et drames. Le décès de Lady Di, le scandale sexuel dans lequel baigne le Prince Andrew, le Megxit ou encore les mémoires de Harry, l’enfant terrible de la famille royale britannique, nombreuses sont les sources de tensions, frustrations ou encore d’inimités.
Et tout ce beau monde se retrouve donc côte à côte, sur les bancs de l’abbaye de Westminster, pour le couronnement de Charles III qui était prévu pour midi. Petit tour d’horizon d’une discorde parfois à peine cachées.
Ils sont nombreux à avoir fait les frais de la liste d’invités très select du Roi Charles III. En lieu et place des quelques 8 000 invités présents lors du couronnement de feu la Reine Élisabeth II, ils ne seront que 2300 à occuper la nef de l’abbaye de Westminster.
Il a donc fallu faire des choix, et certains ne les ont pas appréciés. Par exemple, la plupart des 24 ducs n’appartenant pas à la famille royale n’ont pas été convié. Victimes de la volonté du roi d’établir une liste d’invités basée sur la méritocratie plutôt que l’aristocratie. Ce qui n’a clairement pas plu au Duc de Rutland, qui en a fait part au Daily Mail en souligner que ce sont des « familles comme la (sienne) qui soutiennent la famille royale depuis mille ans».
Dans le camp de ceux qui seront absents lors de l’événement historique, on retrouve Meghan Markle, épouse du prince Harry (dont la présence était toujours à confirmer jusqu’il y a peu) qui a préféré rester en Californie auprès de ses enfants (Archie, leur ainé fête ses 4 aujourd’hui). Une absence pourtant lourde de sens, et qui confirme une nouvelle fois le gouffre qui sépare le couple du reste de la famille royale qu’ils ont essayé de quitter.
On note également l’absence de Joe Biden, pourtant représenté par son épouse Jill. « Jamais un président américain n’a assisté au couronnement d’un monarque britannique » rappelle-t-on des deux côtés de l’Atlantique. Et cette absence n’est pas « une marque de mépris » assure-t-on du côté de la Maison Blanche dont le président est connu pour être très fier de ses origines irlandaises.
C’est que le remariage entre Charles et Camilla n’a pas été sans embûches. Notamment au niveau des enfants du ménage du couple recomposé où l’entente n’est pas toujours au beau fixe. En effet, selon Gala, « les époux de Galles ne sont pas particulièrement proches de Tom et Laura, les enfants de Camilla. Kate et William se méfieraient même de leurs liens avec des journalistes."
Dans ce contexte, où les deux familles font forcément se côtoyer, les tensions se sont cristallisées au niveau des petits-enfants notamment. En voyant la place occupée par les enfants du Prince et de la Princesse de Galles, et de George surtout (9 ans et page du Roi lors de la cérémonie), Camilla a elle aussi souhaité que ses petits-enfants participent, eux aussi, à l’événement. Ainsi, " ils porteront la canopée sous laquelle leur grand-mère sera ointe avec l'huile sainte. Une façon de reconnaître officieusement leur statut de 'petits-enfants royaux' par alliance" d'après Gala. Ce qui est loin d’enchanter Kate et William.
Être invité à l’événement ne suffit pas toujours, il faut aussi négocier une place de choix. Mais ce n’est pas toujours évident. Et certains placements sont pour le moins curieux.
On remarque par exemple que la Princesse Anne, sœur cadette du Roi est assise au second rang, alors qu’une place de choix lui semblait toute désignée. Le Prince Harry lui, est placé bien loin de sa famille, au 3e rang, pas étonnant au vu des derniers récentes tensions. D’ailleurs Harry, ainsi que son oncle le prince Andrew ne sont que spectateurs de cette cérémonie, sans aucune attribution officielle.