Plusieurs médias quittent Twitter en guise de protestation

Des médias publics ont supprimé leurs comptes Twitter pour dénoncer les choix opérés par Elon Musk depuis son arrivée à la tête de l'entreprise.

Twitter
L’application Twitter sur un smartphone, le 14 février 2018 à Berlin ©BelgaImage

La radio publique suédoise Sveriges Radio a décidé d'arrêter ses activités sur Twitter. Le diffuseur s'en explique dans un article qui fait référence aux licenciements sur Twitter sous le nouveau propriétaire Elon Musk. Le média suédois emboîte ainsi le pas à d'autres qui ont fait de même ces derniers jours, avec des motifs différents.

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Le début d'un conflit entre médias publics et Twitter?

Selon Sveriges Radio, Twitter est devenu moins important, citant une étude montrant que seulement 7% des Suédois l'utilisent quotidiennement. Mais l'entreprise qualifie également de "préoccupante" la réduction des effectifs de Twitter, notamment en termes de modération. Sous Musk, les effectifs de Twitter sont passés de 7.500 à moins de 2.000.

La semaine dernière, le radiodiffuseur public américain NPR avait déjà décidé de quitter Twitter pour protester contre la nouvelle politique du réseau, qui affiche désormais l'étiquette "affilié à un État" ou "financé par le gouvernement" à la suite du nom de plusieurs médias publics du monde entier. La chaîne canadienne CBC/Radio-Canada a fait de même ce lundi, pour la même raison que son équivalent américain.

Auparavant, seuls les médias provenant d'États autoritaires, comme la Chine ou la Russie, étaient associés à cette étiquette. "En mettant ainsi en doute notre indépendance au moyen de cette étiquette mensongère visant à tromper le public, ce réseau remet en question l’exactitude et le professionnalisme du travail effectué par nos journalistes", a déclaré le groupe canadien CBC/Radio-Canada dans un communiqué. "Notre journalisme est impartial et indépendant. Prétendre le contraire est faux".

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