USA : un prisonnier "dévoré vivant" par des punaises de lit ? La famille l'affirme

La situation dans certaines prisons américaines est déplorable. Au point que des détenus puissent se faire dévorer par des insectes ?

USA : un prisonnier  dévoré vivant  par des punaises de lit ? La famille l'affirme
@Image diffusée par l’avocat de la famille

Un scénario digne d'un mauvais film d'horreur qui rien qu'à la lecture donne la nausée. Le 19 septembre dernier un prisonnier américain, enfermé depuis trois mois dans la cellule d'une prison d'Atlanta au coeur d'un service psychiatrique, est retrouvé inconscient. L'homme est déjà mort. Si l'affaire aurait pu en rester au rayon des tristes fin de vie, elle déménage aujourd'hui pour garnir les étalages d'épouvantes.

Nos dernières vidéos
La lecture de votre article continue ci-dessous

L'avocat de la famille du défunt a tenu une conférence de presse durant laquelle il s'est permis d'exhiber une photo du corps du défunt. De la tête au pied, des piqûres. Selon le conseil, pas de doute : il s'agit là des conséquences d'une cellule infestée de punaises de lit. Les conditions de détention ne sont pas celle que l'on donnerait à "un animal malade".

Selon le média américain, CBS, le personnel aurait bien remarqué la détérioration de l'état de santé du détenu, mais rien n'aurait été fait pour le sortir de cette cellule qui allait devenir son cercueil. Mais existe-t-il un lien direct entre l'insalubrité et le décès ? Selon le rapport du médecin légiste, il a bien été constaté "une grave infection de punaises de lit". Il ne reconnait toutefois aucun lien de causalité laissant place aux doutes.

Une situation catastrophique 

Ces punaises de lit, bien que largement désagréable, ne sont normalement pas mortelles. Mais ici, l'exposition intensive et sur une longue durée pourrait avoir provoqué une anémie fatale.

Une enquête a été ouverte pour permettre de faire toute la lumière sur cette sordide affaire. Mais le débat soulève déjà de véritables failles sur l'état catastrophiques de certaines prisons américaines. Le shérif du comté de Fulton avait déjà tiré la sonnette d'alarme sur les conditions déplorables des infrastructures et de la surpopulation carcérale structurelle. La malaise est profond. À tel point que le bureau du shérif a déjà pris une mesure d'urgence end validant "une dépense supplémentaire de 500.000 dollars pour lutter contre l’infestation de punaises de lit, de poux et d’autres vermines dans la prison du comté de Fulton".

Débat
Sur le même sujet
Plus d'actualité