

Dans le cadre de B-Fast, la Belgique a déployé pour la première fois un hôpital de campagne de grande envergure dans la zone touchée, à Kirikhan. Il a été aménagé en moins d'une semaine et était opérationnel dix jours après la catastrophe. Le 2 mars, l'on recensait 2.379 patients pris en charge.
La Turquie disposant désormais de suffisamment de médecins et de personnel infirmier nationaux, elle a demandé cette semaine à la Belgique de pouvoir reprendre l'hôpital de campagne. Même si l'hôpital local fonctionne à nouveau en partie - le service des urgences et le laboratoire, par exemple, ont rouvert, d'autres services comme la dialyse suivront dans les prochains jours -, la population semble préférer se rendre à l'hôpital de campagne plutôt qu'à l'hôpital local dont le bâtiment est potentiellement instable, selon le communiqué ministériel.
La Turquie continuera donc à utiliser l'hôpital de campagne durant plusieurs mois. La Belgique, comme l'Italie, a décidé de faire don de cet hôpital et d'une partie du matériel médical à la Turquie, ainsi que de la station d'épuration des eaux située à côté. La transition sera progressive: depuis jeudi, quatre médecins et membres du personnel infirmier turcs sont déjà intégrés aux équipes belges, et à partir de lundi prochain, ce nombre sera progressivement augmenté. Le personnel logistique sera également formé pour reprendre la gestion des stations de traitement des eaux et les installations électriques.
Le transfert aura lieu le 9 mars avec le départ de l'équipe de B-Fast. Au total, 211 volontaires auront participé à cette mission B-FAST. Un montant de 8 millions d'euros a été libéré pour l'ensemble de l'opération.