

Déjà plus de 2 300 morts et une dizaine de milliers de blessés : c’est le bilan très provisoire du double séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et la Syrie. De nombreuses personnes sont encore portées disparues, la plupart d’entre elles bloquées sous les décombres des immeubles écroulés.
Parmi les survivants, Ali Gholizadeh a raconté comment il avait vécu le tremblement de terre. L’ancien carolo, prêté au club turc de Kasimpasa depuis mardi estime avoir été “très chanceux” car l’Iranien et son équipe affrontaient Hatayspor ce dimanche, non loin de l’épicentre du séisme.
”Cette ville est la plus endommagée par le tremblement de terre”, a-t-il expliqué à la presse iranienne, précisant que tous les bâtiments autour de l’hôtel dans lequel séjournait l’équipe de Kasimpasa ont été “pulvérisés”.
”C’est quelque chose qu’on ne peut pas imaginer. Nous avons tous été projetés au sol et contre les murs et nous avons lutté pour sortir de l’hôtel, pendant que les bâtiments environnants étaient en train de s’effondrer”, a relaté un Gholizadeh très ému, “C’était quelque chose d’apocalyptique que je ne peux décrire avec des mots.”
L’équipe de Kasimpasa, un club de la ville d’Istanbul, a rapidement quitté la ville d’Antioche via un vol spécial mais Gholizadeh affirme avoir été marqué à vie par ce qu’il a vécu : “J’ai été blessé à la côte et je ne sais pas comment nous avons survécu. Dieu a eu pitié de nous car le bâtiment de l’hôtel dans lequel nous étions ne s’est pas effondré.”