Zelensky remercie pour les chars et admet que la situation est difficile à l'est : "C'est désormais très dur"

Les frappes ont également continué sur Kherson, une grande ville du sud prise puis abandonnée par les Russes.

Volodymyr Zelenski promet de poursuivre la libération des territoires occupés
Volodymyr Zelensky © Belga Image

La situation sur la ligne de front en Ukraine est difficile, a admis le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en affirmant qu'il restait confiant que son pays sortirait victoireux du conflit avec la Russie, notamment grâce à l'aide militaire des alliés occidentaux.

"L'ennemi continue à envoyer de nouvelles forces pour percer nos lignes de défense. C'est désormais très dur à Bakhmout, à Vouhledar et vers Lyman," a précisé le président. Mais il a poursuivi en témoignant de sa foi dans la "fermeté" des Ukrainiens qui permettra d'être victorieux, en contrecarrant les projets d'invasion russe.

"L'ennemi se regroupe dans certaines zones. Il concentre ses principaux efforts sur la conduite d'opérations offensives dans les directions de Koupiansk, Lyman, Bakhmout, Avdiïvka et Novopavlivka", avait peu auparavant averti le ministère ukrainien de la Défense.

Dans la région de Donetsk, des tirs d'artillerie "massifs" ont visé samedi matin Avdiïvka, sur la ligne de front orientale, après que Kramatorsk, une autre cité très convoitée par les Russes, a été touchée dans la nuit par des roquettes, ont signalé les autorités ukrainiennes.

Ces dernières 24 heures, dans la seule province méridionale de Zaporijjia, des obus se sont abattus sur des "infrastructures civiles" situées sur les territoires de 26 localités, selon les mêmes sources.

L'armée russe a annoncé plus tôt avoir bouté les forces ukrainiennes hors du village Dvoritshne dans la région de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine.

Dans ce contexte de combats intense, le président ukrainien ne cesse de demander aux alliés ukrainiens d'envoyer des armes lourdes pour se défendre des attaques russes.

Samedi, il a salué le début de l'entrainement des soldats ukrainiens aux chars britanniques Challenger 2, dont Londres a promis de livrer 14 exemplaires à son pays. "C'est un bon véhicule et ce sera un renforcement sérieux sur le champ de bataille", a assuré le président ukrainien, remerciant Londres dans son message vidéo quotidien, diffusé en soirée.

Les formations ont débuté cette semaine, selon les autorités britanniques.

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