
Macron pense " possible de faire avancer les négociations " de paix Russie-Ukraine

Il a également dit croire, à l’issue de sa double visite à Moscou et Kiev, à " des solutions concrètes pratiques " pour aboutir à une désescalade de la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine. Le président Poutine " m’a dit qu’il ne serait pas à l’origine d’une escalade. Je pense que cela a son importance ", a-t-il expliqué. Le président français a cependant dit vouloir " séparer, à dessein " les " tensions accrues " dans les régions frontalières entre Russie et Ukraine et les échanges entre Russie et Occidentaux sur l’Otan.
Il a noté enfin un engagement russe sur le fait " qu’il n’y aurait pas de base fixe ni de déploiement d’équipements sensibles " au Bélarus où des manœuvres militaires communes avec la Russie sont prévues jusqu’au 20 février.
" Poursuivre le dialogue "
" Je crois que ça a été confirmé ", a poursuivi M. Macron. En revanche, il a précisé ne pas avoir obtenu d’engagement sur un retrait des troupes russes de la frontière russo-ukrainienne. " Nul n’est naïf, les déploiements récents sont liés à une situation de tension. Hier je n’ai pas annoncé quoi que ce soit sur ce sujet. Ce sera le fruit d’un processus que nous avons ouvert ", a-t-il détaillé. Globalement, selon M. Macron, la question de la désescalade dans la région " ne se réduit pas à la question de l’Otan " mais " recouvre d’autres sujets et un processus d’avancées très concrètes ". " En la matière il nous faut poursuivre le dialogue " avec Vladimir Poutine, a-t-il insisté.
En outre, concernant le conflit entre les forces ukrainiennes et des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, une nouvelle rencontre des conseillers des dirigeants russe, ukrainien, français et allemand aura lieu jeudi à Berlin, faisant suite à leur précédente réunion fin janvier à Paris. Moscou est largement considéré comme le parrain militaire et financier des séparatistes.