
Accusé de viol, Nicolas Hulot quitte " définitivement " la vie publique

"Je quitte définitivement la vie publique", a annoncé ce mercredi Nicolas Hulot sur BFMTV, à la veille d’un numéro d’"Envoyé spécial" où plusieurs femmes l’accusent d’agressions sexuelles et de viol. "Je ne m’exprimerai plus. Je ne souhaite à personne de vivre le cauchemar dans lequel je vis", confie-t-il. En conséquence, il quitte la présidence de la fondation portant son nom et dédiée à la sensibilisation aux questions environnementales.
L’ancien ministre français de la Transition écologique et solidaire a été contacté en amont par "Envoyé spécial" pour avoir son témoignage. Il était donc au courant de la teneur générale de l’émission diffusée ce jeudi soir sur France 2. "Je sais qu’à partir de demain, le lynchage va commencer. Je veux le dire sans formule, sans élément de langage: ni de près ou de loin, je n’ai pas commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères. Depuis 4 ans, je subis le poison de la rumeur, des insinuations parfois des accusations au grand jour", assure-t-il.
🔴 Nicolas Hulot (@N_Hulot) est l’invité du #LiveToussaint https://t.co/wW67Uxo0d8
— BFMTV (@BFMTV) November 24, 2021
Ce n’est en effet pas la première affaire du genre visant Nicolas Hulot. En 2018, le très éphémère et polémique magazine l’Ebdo révèle que la petite-fille d’un homme politique célèbre (en l’occurrence François Mitterrand) a porté plainte contre lui à propos de faits datant de 1997. L’affaire a été classée sans suite à cause de la prescription et n’a plus fait de bruit jusqu’à ce que l’Ebdo fasse une enquête dessus. Cette dernière a été très critiquée, notamment du fait de son manque de preuves concrètes. Le magazine n’a pas survécu à la polémique qui a suivi. À l’époque de cette affaire, Nicolas Hulot était ministre depuis moins d’un an et l’est encore resté plusieurs mois.