

La hausse du nombre de plaintes pour nuisances sonores auprès de Bruxelles Environnement en 10 ans. Elle ne prend pas en compte le trafic routier, ferroviaire et aérien.
La quantité de plaintes mensuelles pour les nuisances engendrées par la musique des établissements Horeca en janvier et février 2023. Soit + 48 % par rapport à 2012.
Le nombre de “zones noires” en Wallonie, des zones ciblées par le gouvernement en raison de l’exposition au bruit des transports ou des industries. 15 % de la population y est confrontée.
L’environnement sonore d’une chambre à coucher ne devrait pas dépasser ce niveau pour un sommeil idéal, selon l’OMS. Au-delà de 50 décibels, des incidences négatives à long terme peuvent apparaître.
Le nombre d’Européens victimes d’une exposition quotidienne à plus de 55 décibels à cause de la circulation routière, selon l’EEA. 22 millions sont dérangés par les trains. 4 millions par les avions.
L’exposition prolongée au bruit peut provoquer des effets perturbateurs physiologiques, notamment au niveau de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et de la respiration. Elle a des conséquences sur la santé mentale, car elle augmente le risque d’anxiété et de dépression. Sans parler des effets sur l’audition (fatigue auditive, acouphène, surdité) ainsi que sur les comportements (humeur) et les performances (concentration). À Bruxelles, le débat est revenu au Parlement suite aux plaintes contre la boîte de nuit, le Fuse. Le ministre Alain Maron a confirmé l’accroissement “de la cohabitation entre logements et activités économiques et festives”. Cela multiplierait les “zones de friction”, ce qui représenterait un “un défi urbanistique et social”. La problématique dépasse la Région-Capitale. La Wallonie aussi agit, notamment via la construction de murs antibruit et autres aménagements urbanistiques. Les deux Régions traduisent une directive européenne relative au bruit, responsable, selon la European Environnement Agency, de 12.000 “morts prématurées” sur le continent.