Survivre dans un environnement aride : les animaux du désert ont dû s'adapter

Vivre dans un climat aride n'a rien de simple. Les animaux du désert ont dû se transformer pour survivre à ces conditions.

Survivre dans un environnement aride : les animaux du désert ont dû s'adapter
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La météo réserve chaque jour son lot de surprises. Mais une chose est actée : les étés seront de plus en plus arides. Une chaleur plus intense, des précipitations pusillanimes, nos modes de vie vont devoir s'adapter pour faire face à ce changement aussi rapide qu'inexpiable.

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Mais cela ne s'annonce pas si simple. Les animaux ayant fait du désert leur habitat ont dû drastiquement s'adapter. La grande équation à laquelle ils font fasse réside dans l'équilibre entre les quantités d'eau disponibles et le rejet de cette eau. Et n'ayant aucune emprise sur l'abondance de la ressource, ils ont dû s'adapter. Des chercheurs de la Sorbonne se sont penchés sur les mécanismes mis en place par ces êtres pour survivre dans un tel climat.

Adaptations physiologiques

Le premier élément qui ressort est l'adaptation physiologique dont ils font preuve. Pour restreindre la perte d'eau, le rein qui filtre le sang et extrait les déchets à travers l'urine permet de concentrer au maximum cette ruine, permettant de réduire drastiquement la quantité de fluide rejeté. Mais cela va plus loin pour certains animaux. Le rat-kangourou, résident notamment du Sahara, dispose d'une longue boucle dans laquelle passe l'urine permettant de réabsorber un maximum d'eau disponible dans l'urine. L'économie d'eau est jusqu'à cinq fois plus importante que pour les autres animaux.

Au niveau des matières fécales, là aussi certains animaux parviennent à récupérer une quantité non négligeable d'eau. C'est le cas des reptiles, des oiseaux et de certains mammifères. Avec un dispositif de tubes bien spécifiques collés au rectum, ils absorbent le fluide encore présent dans les crottes avant la déjection.

Moins transpirer

Eviter la sudation est un autre préalable. Certains animaux ne disposent que de peu de glandes sudoripares. Leur peau naturellement perméable permet également de capter aisément l'eau. Exemple inverse, des scarabées disposent de carapaces imperméables. La rosée du matin parvient à se condenser sur cette dernière et les gouttelettes ruissellent jusqu'à la bouche de l'animal.

Dernière méthode : expirer de l'ai moins humide. Les chameaux ou encore les  antilopes disposent de fosses nasales en forme de labyrinthe. Cela permet de récupérer une davantage d'eau présente dans l'air et de ne pas la rejeter directement à l'expiration.

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