

"Le déploiement des équipes pour le début des opérations d'inspection a commencé le 16 janvier", a indiqué à l'AFP l'agence, sans cependant préciser où ces premières opérations avaient lieu. "L'objectif est de ne pas compromettre le succès de ces actions", s'est-elle justifiée.
Lula, qui a entamé son troisième mandat à la tête du pays le 1er janvier, a promis de lutter pour une déforestation zéro d'ici 2030. Il compte bien inverser la tendance après quatre années de destruction massive sous la présidence de Jair Bolsonaro où la déforestation annuelle en Amazonie brésilienne avait bondi de 75,5% en dix ans.
Mercredi, dans un entretien à la chaîne GloboNews, Lula a dit vouloir créer une force de police fédérale "afin d'agir de manière plus forte" en faveur de la protection des forêts. Pour atteindre cet objectif, il a déclaré avoir également besoin des forces armées. Il a par ailleurs émis le souhait d'organiser une rencontre avec les dirigeants des Etats se partageant l'Amazonie (Équateur, Colombie, Pérou, Venezuela, Bolivie, Guyane française) afin de "discuter d'une politique continentale" de préservation de la forêt tropicale.
Tout juste investi, Lula a signé une série de décrets visant à renforcer la protection de l'Amazonie. Il a notamment réactivé le fonds de préservation de la forêt amazonienne, gelé depuis 2019 en raison de divergences sur leur destination entre la Norvège et l'Allemagne, principaux donateurs, et le gouvernement Bolsonaro. Les deux pays ont exprimé leur intention de l'abonder de nouveau.