
Les profs exprimeront leur " ras-le-bol " le 10 février devant le siège du gouvernement

" Voilà deux ans que le monde politique nous dit que les enseignants sont essentiels, alors qu’il le prouve à présent! ", lance Roland Lahaye, de la CSC-Enseignement. Cette action syndicale n’a pas qu’une seule origine, mais est plutôt motivée par une multitude de raisons: les efforts demandés aux enseignants depuis deux ans face à la crise sanitaire, une négociation sectorielle avec le gouvernement et les pouvoirs organisateurs " qui a accouché de cacahuètes ", l’implémentation du tronc commun, le dossier d’accompagnement de l’élève, et " la ministre Désir qui en rajoute une couche avec la réforme des rythmes scolaires! ", souffle le syndicaliste chrétien.
" Pour le personnel enseignant, ça devient vraiment indigeste. D’autant qu’il a d’autres chats à fouetter en ce moment ", ajoute M. Lahaye. Le rassemblement du 10 février prochain devant le siège de gouvernement est déjà prévu à 11h00.
Il ne s’agit toutefois pas d’un appel formel à la grève, mais les enseignants qui participeront à l’action seront couverts par leur organisation syndicale. Les personnes administratifs et ouvriers des écoles sont également invités à y participer.