Eco-chèques : du changement à l’horizon

C’est bien souvent une galère pour les dépenser, la machine à laver de nos rêves étant seulement d’un score écologique B. Ils s’accumulent et finissent bien souvent aux oubliettes, les éco-chèques vont voir leurs conditions d’utilisation à nouveau étendues dès le mois de mars.

Plus de place à la seconde main

En effet, ces bons pourront être utilisés pour l’achat de gros appareils électroménagers d’occasion – sauf les appareils hybride. Auparavant, on pouvait acheter seulement des petits appareils électriques de seconde main avec des éco-chèques. Mais l’achat d’une tondeuse, ou d’une machine à laver d’occasion était impossible.

«On accorde désormais plus d’attention au cycle de vie complet (d’une appareil ». En tenant compte du fait que la fabrication ou l’importation d’un nouveau produit coûte également de l’énergie», affirme le syndicat chrétien ACV dans son magazine mensuel.

De plus, dans cette même idée de renforcer la circularité, il sera désormais possible de louer des appareils et des outils grâce aux éco-chèques.

Encourager la mobilité douce

Seconde mesure phare de cette extension, il sera désormais possible de payer une place dans un parking à vélos gardé dans les gares ou les centre-villes. Il était déjà possible d’acheter un vélo avec ses éco-chèques ou même des titres de transports publics.

En allant encore plus loin, les partenaires sociaux entendent encourager l’utilisation du vélo seul, ou en combinaison avec les transports en commun afin de transitionner vers une mobilité plus douce.

Une utilisation étendue

Enfin, dès mars, tout produit labellisé FSC ou PEFC seront achetables avec des éco-chèques. Ces labels récompensent une gestion durable des forêts. Cela touche donc des produits papiers (livres et autre par exemple) ou en bois, mais également des biens en bambou ou en caoutchouc naturel.