Trottinette, vélo... Les autres transports en cinq chiffres

8.000

Le nombre maximal de trottinettes en libre-service qui sera autorisé dès 2024 à Bruxelles, contre 21.000 aujourd’hui. Elles seront gérées par deux opérateurs, que la Région doit valider.

29/100

Le score obtenu par les transports en commun belges dans le récent classement de Greenpeace. La Belgique n’est qu’à la 12e place sur 30. Les critères comprennent, entre autres, le prix des billets et la simplicité du système. Bruxelles obtient une note de 80,4/100.

77,9 %

La part des travailleurs belges qui dépendent au moins occasionnellement et partiellement de la voiture pour se rendre au travail, selon le baromètre Acerta. Un chiffre qui baisse (doucement) au fil des années.

63.000

Le nombre de membres abonnés aux voitures partagés Cambio. L’entreprise possède 2.100 véhicules dans les trois Régions du pays. Miles, Wibee, Getaround… Les services de car-sharing se multiplient.

1 sur 4

La proportion des Belges qui utilisent un vélo à assistance électrique au moins une fois par an (location ou achat). En 2019, ils n’étaient que 16 %, selon l’ASBL GRACQ.

Le point final

La voiture reste le moyen de transport le plus utilisé par les Belges. On le doit, notamment, au fait qu’un quart (23 %) des employés bénéficie d’un véhicule de société. Mais aussi parce que l’alternative n’est pas évidente partout, notamment dans les zones vallonnées de Wallonie. En ville, les changements sont plus marqués.  Ce qui cause des conflits. Les jeunes s’opposent davantage à la prédominance de la voiture individuelle (mais empruntent volontiers celle des parents ou louent une Cambio). Quant à certains parents automobilistes, ils trouvent au contraire les trottinettes électriques trop dangereux. Tout le monde a un peu raison. D’un côté, l’Institut Vias a référencé plus d’un millier d’accidents en trottinette l’an dernier, soit près de 3 par jour. Cela témoigne d’un manque de prudence et de règles de sécurité routière. La Région bruxelloise est en train d’adapter la loi. De l’autre côté, pour des raisons environnementales et d’embouteillages, il est évident que la voiture thermique individuelle a fait son temps… De quoi alimenter un peu plus les discussions animées du dimanche midi.