
Bruxelles-Ville en guerre contre les faux Airbnb: 500 logements supprimés en 3 ans

En 2020, la ville de Bruxelles mettait sur pied une cellule spéciale pour traquer les prestataires illégaux des Airbnb. Le but : taxer les logements qui restaient trop longtemps vides et renforcer les amendes pour des infractions à l’urbanisme. Une stratégie qui semble payer, puisque 436 logements ont été retirés du marché depuis. “Nous nous sommes concentrés sur les acteurs de l’immobilier qui rachètent des immeubles entiers, expulsent les locataires permanents pour les transformer en Airbnb”, explique Ans Persoons (one.brussels), échevine de l’Urbanisme, sur Twitter.
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Au Tijd, l’échevine a développé que les logements d’Airbnb contribuaient à gentrifier les quartiers, éloignant les habitants qui voient souvent les immeubles où ils louent leur appartement rachetés, ce qui est pourtant illégal. Ans Persoons déplore “un jeu commercial”.
De afgelopen jaren haalde de stad Brussel bijna 500 illegale airbnb’s van de markt!
We concentreerden ons op vastgoedspelers die heelder gebouwen opkopen, de vaste huurders er uitzetten om er Airbnb van te maken https://t.co/qbjQg0rekP
— Ans Persoons (@AnsPersoons) April 22, 2023