10 choses à savoir sur Sophie Rohonyi, nouvelle présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique

À 36 ans, laïque et féministe, elle est nommée présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique.

Sophie Rohonyi
© BelgaImage

Quatre ans

La députée fédérale Sophie Rohonyi (DéFI) a été désignée présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB). Elle a été élue pour quatre ans face à la députée bruxelloise MR Latifa Aït-Baala.

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50 associations

Le Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB) a été créé en 1905. Pluraliste, interculturelle et intergénérationnelle, cette “association coupole” regroupe une cinquantaine d’organisations de femmes. Son principal objectif: combattre toute forme de pression et de discrimination envers les femmes.

Fil conducteur

Sophie Rohonyi (36 ans) a œuvré, au cours de cette législature, à l’imprescribilité des crimes pédophiles et à la criminalisation de l’inceste, la reconnaissance du féminicide, l’allongement du congé de paternité ou encore la mise en place d’un plan de lutte contre les violences intrafamiliales. “La défense des droits des femmes et des filles a toujours été le fil conducteur de mon engagement”, explique la nouvelle présidente.

Rhode-Saint-Genèse

Diplômée en droit de l’ULB, elle est née à Braine-l’Alleud, a grandi à Waterloo et vit depuis plus de dix ans à Rhode-Saint-Genèse où elle est conseillère communale.

Chouchou

Assistante parlementaire d’Olivier Maingain entre 2014 et 2019, l’ancien président de DéFi l’avait imaginée un temps à sa succession, occupée finalement par François De Smet.

Hongrie

Ses grands-parents paternels, tous deux affichistes hongrois, se sont installés en 1948 en Belgique, fuyant le régime communiste qui les empêchait de vivre de leur passion et métier.

Sportive

Elle pratique le karaté, l’équitation, la danse, la natation, la course à pied.

Waterloo

Son père a été secrétaire communal à Waterloo, très actif, pendant plus de vingt ans.

Laïque

Après un long séjour à Londres (la plus belle ville du monde après Bruxelles, selon elle) et tentée ensuite de travailler dans le journalisme afin de dénoncer les injustices, elle a travaillé au Centre d’action laïque.

Amarante

Elle s’est engagée chez DéFi car il s’agit “du seul parti démocratique en Belgique à défendre sans ambiguïté la laïcité politique, les droits des minorités, l’égalité des sexes et les valeurs européennes, en ce compris la solidarité sociale et la lutte contre les nationalismes.”

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