Trains : quels sont les 22 points d’arrêt que la SNCB pense à supprimer ?

Le ministre de la Mobilité Gilkinet a déjà annoncé être contre la fermeture d’une vingtaine de gares et de point d’arrêts, principalement en Wallonie, pour améliorer sur le réseau.

Pour la SNCB, supprimer ces arrêts devrait permettre rendre les liaisons ferroviaires concernées plus rapides
Pour la SNCB, supprimer ces arrêts devrait permettre rendre les liaisons ferroviaires concernées plus rapides @BELGAIMAGE

Le conseil d’administration de la SNCB doit statuer ce vendredi sur son nouveau plan de transport. Celui-ci fixe l’évolution de l’offre de transport de l’entreprise ferroviaire pour 2023-2026. Il est connu dans les grandes lignes : le document prévoit une augmentation de 2.000 trains par semaine. L’objectif de la SNCB est de renforcer son offre dans 175 gares du royaume, et de faire circuler des trains plus tôt et plus tard le vendredi et le samedi dans 119 gares.

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Mais comme le révélait Le Soir la semaine passée, le plan a mis sur la table la fermeture de 22 gares et points d’arrêt. Et ce, dans le but d’améliorer la ponctualité globale sur le réseau. Pour la SNCB, supprimer ces arrêts devrait permettre rendre les liaisons ferroviaires concernées plus rapides (en économisant entre 2 ou 3 minutes par arrêt supprimé) et donc plus ponctuelles.

L’opérateur public l’affirme : ne seraient menacées que des gares peu fréquentées (en fait de gares, il faudrait davantage parler de points d’arrêt, puisque ne seraient concernées que des implantations où il n’y aurait plus aucun bâtiment, juste un quai et un automate pour acheter les titres de transport). Certaines des «stations d’arrêt» menacées afficheraient en effet des fréquentations les plus basses parmi les 554 gares et points d’arrêt du pays.

 

 

18 points d'arrêt en Wallonie

Le Soir a dressé la liste de ces 22 points d’arrêt (dont 18 en Wallonie) que la SNCB aimerait supprimer.  Aalst-Kerrebroek (Alost, Flandre Orientale, ), Aubange (Aubange, Luxembourg), Bambrugge (Erpe-Mere, Flandre orientale), Bas-Oha (Huy, Liège), Beignée (Ham-sur-Heure, Hainaut), Bleret (Waremme, Liège), Callenelle (Peruwelz, Hainaut), Erquelinnes-Village (Erquelinnes, Hainaut), Hainin (Hensies, Hainaut), Harchies (Bernissart, Hainaut), Hourpes (Thuin, Hainaut), Kijkuit (Kalmhout, Anvers), Labuissière (Merbes-le-Château, Hainaut), Landskouter (Oosterzele, Flandre orientale), Leman (Flémalle, Liège), Marchienne-Zone (Charleroi, Hainaut), Masnuy-Saint-Pierre (Jurbise, Hainaut), Pry (Walcourt, Namur), Sclessin (Liège, Liège), Stockem (Arlon, Luxembourg), Sy (Ferrières, Liège), Voroux (Fexhe-le-Haut-Clocher, Liège).

 

 

"Impact négatif important pour les voyageurs"

Pas sûr toutefois que le conseil d’administration de la SNCB acceptera le plan en l’état. Le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), pourrait en tout cas s’opposer en dernier ressort à ces suppressions.

«Les gains économiques ou en termes de vitesse commerciale qui m’ont été présentés par la SNCB me paraissent bien maigres, pour ne pas dire anecdotiques, au regard de l’impact négatif important pour les voyageurs qui n’auront plus accès au train à partir de la gare la plus proche de chez eux», expliquait mardi l’écologiste en commission de la Chambre.

 

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