
Les Engagés n’excluent pas une alliance avec la N-VA en 2024: "Tout est possible"

À plus d’un an des élections fédérales de 2024, les spéculations vont bon train concernant les éventuelles coalitions qui pourraient émerger à l’issue du scrutin. Invités sur le plateau de “C’est pas tous les jours dimanche” sur RTL, le président des Engagés Maxime Prévot, le vice-Premier ministre socialiste Pierre-Yves Dermagne et le vice-Premier ministre libéral David Clarinval ont longuement débattu de la question.
S'allier à la N-VA pour contrer le Vlaams Belang?
Pour David Clarinval (MR), les choses sont claires. Aucune alliance avec les extrêmes – quelles qu’elles soient – n’est envisageable. “On n’a pas d’exclusive pour 2024, à part le Vlaams Belang et le PTB, insiste-t-il. Tout est possible : une Vivaldi 2, ou un retour de la Suédoise (coalition formée en 2014 par le MR, la N-VA, le CD&V et l’Open VLD, NdlR)”.
Pour Pierre-Yves Dermagne (PS), le Vlaams Belang et le PTB ne peuvent pas être mis “sur le même pied”. Le ministre du Travail et de l’Économie ne semble dès lors pas fermer la porte à une potentielle alliance avec le parti de Raoul Hedebouw.
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Enfin, Maxime Prévot (Les Engagés) appelle au “réalisme” des partis francophones quant à une majorité avec la N-VA. “Je pense que la N-VA ne saura jamais être le premier choix de quelconque parti francophone, concède le bourgmestre de Namur. Mais à un moment donné, la lucidité impose aussi mathématiquement de se rendre compte que la N-VA deviendra demain peut-être un partenaire forcé si on veut éviter le Vlaams Belang, qui prend de plus en plus d’ampleur.”