
Le système d’accueil des réfugiés ukrainiens sature, avertit le patron de Fedasil

" Il est devenu de plus en plus difficile de trouver des places " chez les particuliers et dans les communes, explique M. Kegels. " Dans le même temps, on constate que les places d’urgence créées par le fédéral pour faire face à des afflux extraordinaires sont désormais utilisées pour héberger des personnes que l’on n’arrive plus à envoyer vers les Régions ".
" Il y a une grosse inquiétude pour cet été ", ajoute le patron de Fedasil. " Les familles d’accueil vont partir en vacances. Elles se demandent ce qu’elles vont faire de leur famille ukrainienne. Je ne doute pas que les Régions vont parvenir à mettre en place des solutions pour ces familles, mais que va-t-on faire des nouveaux arrivants ? Le rôle de Fedasil se limite à leur attribuer une place, mais que va-t-on faire s’il n’y a plus de place ? "
Aujourd’hui, entre 150 et 250 Ukrainiens arrivent encore quotidiennement en Belgique. Selon Michael Kegens, c’est tout à fait gérable au niveau des enregistrements. " On est parti de 2.500 ", dit-il. " Entre un tiers et la moitié de ces personnes ont besoin d’un logement. C’est peu et beaucoup à la fois. "