Nicolas Sarkozy condamné à de la prison ferme

L'ancien chef de l'État français a été reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence par le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire dites « des écoutes ». Il est condamné à trois ans de prison, dont un an ferme.

Nicolas Sarkozy @belgaimage

L’affaire des écoutes avait éclaté en 2014, deux ans après le départ de Nicolas Sarkozy de l’Élysée. Alors qu'il est placé sur écoute dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, la justice découvre une conversation avec son avocat intrigante.

Nos dernières vidéos
La lecture de votre article continue ci-dessous

En effet, l'ancien Président français avait ouvert une ligne téléphonique secrète sous le nom d'emprunt de Paul Bismuth pour dialoguer avec son avocat Thierry Herzog, lors de nombreux échanges. On y découvre notamment qu'ils essaient d'obtenir des informations sur un dossier auprès d’un magistrat de la Cour de cassation.

Dans ces conversations, les enquêteurs découvrent également qu'un "pacte de corruption" a été conclu entre Nicolas Sarkozy, son avocat et l'ancien haut magistrat, Gilbert Azibert, en échange de la promesse d'un soutien pour un poste à Monaco. Tous les accusés ont fermement nié les faits.

La même peine, soit trois ans de prison dont un an ferme, a été prononcée par le tribunal à  l’encontre de l’avocat Thierry Herzog et de l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.

Le parquet national financier avait requis quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme contre l'ex-président de 66 ans lors du procès en décembre 2020, estimant que l'image présidentielle avait été "abîmée" par cette affaire aux "effets dévastateurs".

Un jugement qui aura forcément un impact sur l'image de Nicolas Sarkozy, qui doit retourner à la barre le 17 mars prochain. Il sera jugé pour l'affaire "Bygmalion" et le financement jugé illégal de sa campagne de 2012.

Nicolas Sarkozy devient le deuxième ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac.

Débat
Plus d'actualité