Le 21 décembre marque le solstice d’hiver qui correspond à la journée la plus courte de l’année ou la nuit la plus longue (question de point de vue). Une date à laquelle s’ajoutent deux évènements : la dernière pleine lune de l’année et une pluie de météores appelés les Ursides. L’occasion de s’emmitoufler et d’aller patiemment s’installer avec les yeux rivés sur le ciel ? Pas vraiment.

"La pluie de météores sera à son zénith le 22 décembre à raison de 10 météores par heure", explique une chercheuse de l’Observatoire royal de Belgique. Pas grand-chose quand on sait que les plus grosses pluies culminent à 120 météores de l’heure. Pourtant la simultanéité des deux évènements avait tout d'un fait exceptionnel puisqu'il faudra attendre 2094 pour que la pluie d’Ursides coïncide à nouveau avec la pleine lune ou "Lune froide" comme la NASA aime l’appeler. Dommage ? Pas tellement. "C’est une très belle coïncidence, mais en général on préfère ne pas observer les météores quand la pleine lune est de sortie. Sa brillance amoindri la visibilité des météores." 

À vos agendas

Brisons une dernière fois les faux espoirs : observer la pleine lune se fera sans trop de problèmes, mais la pluie de météores sera uniquement destinée à ceux qui vivent en pleine campagne et encore… Heureusement, l’année regorge d’autres moments pendant lesquels apercevoir des météores en cascade.

Le 14 décembre fut l’une des plus impressionnantes : les Géminides. On dénombre aussi les Perséides en août (où le ciel est généralement plus dégagé et donc plus propice à l'observation) ou, pour les plus impatients, les Quadrantides dont le pic est prévu le 3 janvier à 21 heures. L’occasion de programmer un petit rappel dans vos calendriers, et de croiser les doigts pour avoir la chance d’assister au spectacle.