
Avortement: ce que pensent les hommes

Olivier a déjà un petit garçon avec son ex-compagne. Il n’était pas prêt à en assumer un deuxième. D’autant que la relation qu’il entretenait avec sa copine était “compliquée”. Ils avaient déjà rompu plusieurs fois à cause de disputes et d’infidélités. “Ça ne tombait pas dans la bonne période d’une relation de couple, confie-t-il, visiblement mal à l’aise. J’ai accepté le fait qu’elle soit enceinte. Pas que je sois le papa.” Il lui a tout de suite suggéré une interruption volontaire de grossesse. Elle a accepté sans discuter. Du moins, il le pensait. À l’approche de sa douzième semaine, la limite légale en Belgique, elle lui a avoué qu’elle n’avait jamais eu le courage de passer à l’acte. En urgence, Olivier l’a accompagnée à l’hôpital. “Dès le premier jour, j’ai regretté. J’ai aussi réalisé que cette fille-là voulait garder l’enfant. Elle a suivi mon choix. C’est triste, mais je dois vivre avec. Quand j’en parle, mon torse chauffe…”
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