
Le serment d’e-ppocrate

Le boom de la santé virtuelle est bien réel et tire profit des possibilités offertes par les smartphones, les tablettes, voire des “dispositifs portables”, comme par exemple les textiles intelligents. En 2016, on dénombrait déjà 250.000 applis “santé” pour quelque 3 milliards de téléchargements dans le monde. Un chiffre d’affaires d’environ 11,5 milliards de dollars est évoqué pour la fin de l’année 2017. Chez nous, de nombreuses mutualités proposent dès aujourd’hui des applications à leurs assurés pour qu’ils disposent aisément d’informations pour leurs remboursements, pour la prise en charge de traitements médicaux… Au quotidien, les Belges utilisent déjà des applications comme Tabacstop.be, Diabetes24 ou encore SkinVision (applis qui permettent de juger les grains de beauté suspects ou les patients diabétiques). Derrière toutes ces applications, des médecins, des patients, des sociétés entreprennent. Un défi passionnant pour des centaines de personnes, mais aussi et surtout générateur, à terme, d’une part de réduction des coûts de soins de santé et, d’autre part, de création d’emploi.
Un réseau social multilingue
Quelles sont les applications qui aideront les Belges demain à mieux gérer leur santé? Le domaine de l’oncologie retient évidemment l’attention des créateurs d’application. Jérôme Majoie, directeur général de la Fondation Fournier-Majoie, aide au développement de projets comme “Espérity”: “Le premier réseau social multilingue dédié aux malades atteints du cancer et de leur entourage”. Pour lui, le domaine des applications santé recèle un danger: “À vouloir trop bien faire, on peut parfois oublier la solution concrète, le cœur de la cible, celle qui aide réellement le patient”.
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