
Soeurs de Bouillon: discorde à l'Abbaye

Dans cette affaire, les intervenants se sont multipliés dans la gestion de la crise : le Père Abbé d’Orval, celui de Chimay, des nonces apostoliques, des jésuites, un avocat et même les autorités religieuses belges et de Rome s’en mêlent...21 sœurs sont en colère. Depuis, les tensions sont vivent. Dix sœurs sont parties dans un premier temps. « Une des sœurs a même écrit au pape » nous dit-on. Les sœurs qui vivent encore à l'abbaye luttent pour rester. Si elles ne peuvent parler à la presse, elles décrochent cependant encore leur téléphone pour les visiteurs d’un jour. Trois sonneries retentissent. A leur bout du cornet, une voix : « Bonjour, l’Abbaye de Clairefontaine... » ; « Bonjour ma Soeur ? Je réalise un reportage sur l’avenir de l’Abbaye....». Silence. « Rien n’est encore décidé, nous espérons rester. Nous voulons attendre la suite dans la sérénité. Il faut respecter notre silence.» Pour elles, tout a commencé en juin 2014, à l’occasion d'une élection, après un mandat de six ans de la mère sortante, mère Anne-Marie. Des tensions ont éclaté entre les soeurs. Cinq d'entre elles se sont opposées au renouvellement de son mandat. Elles ont alors demandé l’aide du Père abbé d’Orval qui est le responsable de la congrégation en cas de problème. Depuis la situation s'est détériorée au point de voir les autorités religieuses de la congrégation annoncer la fermeture de l'abbaye. De leur côté les habitants de Bouillon, soutiennent les soeurs.
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