
Un an après le 22 mars, le bilan chiffré

Près d’un an après les attentats de Bruxelles, la menace terroriste est encore au niveau 3 sur une échelle de 4. Et l’hypothèse de d’un nouvel événement tragique en Belgique jugée " possible et vraisemblable ". Cela n’est pas tellement surprenant. D’abord, l’enquête judiciaire est loin d’être terminée même si par manque de communication du Parquet fédéral, il est malaisé d’estimer le nombre d’arrestations dans ce dossier. Ensuite, les retards d’agenda poussent l’Ocam à se montrer particulièrement vigilant. La Commission d’enquête sur les attentats ne pourra pas, comme elle l’espérait, rendre ses conclusions ce mois-ci. La nouvelle échéance est fixée à la fin du mois d’avril. Cela n’empêche toutefois pas le gouvernement de mener sa politique de lutte antiterrorisme. Le budget qui lui est consacré en 2017 s’élève d’ailleurs à 1,463 milliard d’euros, soit 62,71 % de plus qu’en 2014.