

Le " scandale Publifin " éclate. Cédrid Halin, échevin d’Olne et administrateur de Publifin dévoile " des sommes conséquentes " pour des réunions sans nécessairement des présences obligatoires.
Ce lundi, la commission commencera ses travaux.
C’est le délai dont la commission disposera pour faire toute la lumière sur Publifin. Il pourrait toutefois être prolongé en cas de besoin.
A quel rythme ? Les députés ont prévu la marche à suivre suivante: deux jours et demi de commission (lundi, mardi, jeudi) lorsqu’ils siègent au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles et un jour et demi (jeudi et vendredi) lorsqu’ils se trouvent au Parlement wallon.
Douze députés PS, MR et CDH seront membres effectifs et trois députés Ecolo, PTB et indépendant (Droite citoyenne) y disposeront d’une voix consultative mais sans pouvoir voter.
Ce sera la socialiste Olga Zrihen et trois vice-présidents: Jean-Luc Crucke (MR), Patrick Prévot (PS) et Dimitri Fourny (CDH).
Prévenu mercredi soir par le greffe du Parlement wallon, la justice a 48 h pour décider qui sera le juge d’instruction qui va aider les députés pendant les cinq mois de travail de la commission.
Ce lundi 20 février à 14h, la commission entendra le secrétaire général de Nethys, Gil Simon (PS) et deux réviseurs de la société. Mardi, le président de Publifin et de Nethys, André Gilles (PS), ainsi que Georges Pire (MR) et Dominique Drion (CDH), les deux vice-présidents de Nethys. Une dizaine d’autres personnes, au moins, seront convoquées devant les députés: dirigeants, élus locaux, député, chefs de cabinet.
La commission va s’atteler à chercher dans les dysfonctionnements des responsabilités politiques et/ou responsabilités pénales. Si cela devrait être le cas, la justice devrait analyser les pièces qui lui seront soumises.
Les députés sont en proie à de très nombreuses interrogations. Comment sont agencés les flux financiers à l’intérieur du groupe? Le prix de l’énergie pour les Wallons a-t-il été augmenté inutillement? La rémunération des actionnaires est-elle conforme? Peut-on constater d’éventuels dysfonctionnements au vue des pièces du dossier?