Tout le monde se lève pour faire la Fête de la Musique

Artistes et partenaires ont toutes les raisons de s'enthousiasmer pour cet événement populaire qui souffle ses trente bougies... Les réactions des partenaires et des artistes et notre "radio Fête de la Musique 2014"

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Retrouvez toute la sélection des Fêtes de la Musique et toutes les infos pratiques dans le supplément gratuit au Moustique du 11 juin ou sur www.fetedelamusique.be

Tous les publics

Le Soir se reconnaît magnifiquement dans la Fête de la musique. Nous avons en commun de vouloir donner un coup de projecteur sur les artistes de notre scène musicale. On a la même vocation, celle de toucher tous les publics. Une année, j’ai essayé Paris pour comparer. L’offre y est juste dingue et j’ai terminé dans un troquet cubain, près de la Bastille. Mais je préfère définitivement notre version, plus spontanée. Parmi les centaines de concerts gratuits, j’ai toujours eu un faible pour le Parc de Bruxelles (au pied du Soir!). On y refaisait la bringue et le monde avec des potes d’unif. Rendez-vous incontournable.

Didier Hamann - Directeur général du Soir

 

Image du bonheur

Il n’y a pas seulement de bonnes raisons pour lesquelles la RTBF soutient la Fête de la musique. Il y en a aussi et surtout des heureuses. La plus essentielle est inscrite dans l’ADN même de la manifestation. C’est un événement populaire. Il est porteur de vie, de diversité des genres et de mixité sociale parce que la musique s’y exprime dans toutes ses différences. C’est cette incarnation de la variété de nos talents qui fait la richesse de cette fête. Et puisque comme nulle autre elle va à la rencontre de tous les publics pour qu’ils chantent ou claquent des mains, pour qu’ils dansent ou tapent du pied, elle donne une certaine image du bonheur. Comme seule la musique peut en procurer…

Jean-Paul Philippot - Administrateur général de la RTBF

 

Des foules sentimentales

Alain Souchon explique que, pendant un concert, les gens sortent de leur ordinaire. Ils sont plus grands, plus généreux, plus idéalistes, plus heureux. Le spécialiste des foules sentimentales n'a pas dit que des choses intelligentes, il en a aussi prononcé de très intelligentes. Depuis 45 ans et l'installation de notre rubrique rock qui, depuis, s'est ouverte aux autres courants contemporains, musique et Moustique ont toujours été proches. Alors, à notre manière, aider un événement qui, gratuitement, partout et pour tous, associe fête et musique, c'est plus qu'une évidence, c'est une fierté.

Jean-Luc Cambier - Rédacteur en chef du Moustique

 

Liberté et émancipation

Léo Ferré prédisait au milieu des années 70: "La musique, c’est dans la rue que nous la voulons, et nous l’aurons!" La Fête de la musique lui donnera raison. Mon plus beau souvenir: avoir écouté un 21 juin dans une petite rue d’Orléans une famille entière qui jouait avec une ferveur bouleversante, pour leur voisins rassemblés, une musique dont on sentait  qu’elle était le cœur vibrant de leur vie.  Pour les 30 ans à venir, je rêverais que la Fête de la musique soit telle que, face à la marchandisation croissante, elle offre à vivre la musique non comme un produit de consommation mais bien comme une pratique de liberté et d’émancipation.

Jean-Paul Dessy - Directeur de l'Ensemble Musiques Nouvelles

 

La découverte du monde

Participer à la Fête de la musique, c’est ouvrir nos portes, c’est inviter tout un chacun à découvrir le monde de la musique classique et c’est avec un immense plaisir que l’Orchestre National de Belgique se prête au jeu. En proposant un programme passionnant, nous espérons partager notre amour de la musique avec nos auditeurs, mélomanes ou non. Nous ne pouvons que souhaiter que cette fête perdure encore de nombreuses années et que la musique reste le meilleur instrument pour rapprocher les gens!

Albert Wastiaux - Directeur exécutif de l'Orchestre National de Belgique

 

Un pouvoir fédérateur

La Fête de la musique, c’est d’abord des souvenirs d’ado: des soirées entre copains et des concerts gratos. J’adore la dimension festive associée à l’événement. Tout le monde se réunit autour de la musique et, contrairement aux festivals où le public est beaucoup plus ciblé, la Fête de la musique touche des gens qui ne vont pas forcément assister à des concerts pendant le reste de l’année. Pour beaucoup, c’est un accès unique à la réalité des concerts. En tant que musicien, je trouve ça cool qu’on célèbre officiellement la musique. Même si, pour moi, c’est la Fête de la musique tous les jours.

Saule

 

Mieux que le saut à l'élastique

La Fête de la musique nous suit depuis longtemps. Entre les sorties entre potes et les concerts donnés avec Girls In Hawaii, c'est devenu familier. Pour le groupe, c’est aussi - et surtout - un grand souvenir. C'était en juin 2008, à Bruxelles. Aaron et BB Brunes ont annulé au dernier moment. On a dû les remplacer au pied levé et assurer la tête d'affiche de la soirée. On était tendus, on ne savait pas comment le public allait nous accueillir. Au final, c’était magique. La nuit est tombée sur une place des Palais remplie à craquer. Tout au fond, on voyait des gens grimper sur les réverbères. Des soirées comme celles-là, ça équivaut à 300 sauts à l'élastique.

Girls In Hawaii

 

Un événement populaire inégalé

La Fête de la musique reste le meilleur moment pour découvrir de nouveaux musiciens. C’est aussi l’occasion d’assister à d’incroyables concerts d’artistes déjà établis. C’est une démocratisation de la musique. Ça permet de la rendre accessible au plus grand nombre. Pour nous, c’est un événement populaire inégalé. Quand on a commencé avec Puggy, la Fête nous a donné l’occasion de présenter nos chansons dans des conditions super-confortables. Aujourd’hui, ça reste l’occasion de jouer devant des gens qui n’auraient peut-être jamais eu l’occasion de nous voir sur scène.

Puggy

 

La fête de la tolérance

Pendant la Fête de la musique, le temps s’arrête. Les mélomanes de tout poil abandonnent leur quotidien pour s’abandonner pleinement dans une ambiance unique. Le plus exceptionnel pendant ce week-end, c’est l’esprit de tolérance: les gens se montrent ouverts à l’inconnu et à la découverte. Et personne ne se plaint du bruit! C’est devenu rare de nos jours. Et ça fait toute la différence.

La Chiva Gantiva

 

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