[RENCONTRE] Stéphane De Groodt, une fois

Le rendez-vous est donné à 9h30 à l'hôtel Amour de Paris, dans le 9e arrondissement, pour accueillir un client un peu spécial: l'inénarrable Stéphane De Groodt. Situé à deux pas de Montmartre, l'établissement abrite de nombreux couples de passage, légitimes ou non. Normal, avec ses photos érotiques et ses chambres à thèmes, l'adresse n'est rien de moins qu'un ancien hôtel de passe. Cocasse. C'est aussi l'un des lieux préférés de l'humoriste, celui où il vient petit-déjeuner certains matins, celui où il rencontre les journalistes pour donner des interviews, celui où il passe, tout simplement.

Voilà pourquoi il a choisi cet endroit pour retrouver Jérôme Colin à l'occasion d'un Hep Taxi! à sa gloire. "Ah, enfin je grimpe sur cette banquette arrière! Ça fait longtemps que j'avais envie de pouvoir raconter ma vie aux côtés de Jérôme. Je ne le connais pas très, très bien. On se croise souvent depuis quelques semaines en fait, mais il a ce talent pour faire parler les gens. J'en ai vu plein de ces émissions. On me l'a souvent conseillée aussi, Virginie Efira ne tarit pas d'éloges à son sujet. Je me demande ce qu'il va pouvoir tirer de moi."

Avec son CV à rallonge, Stéphane De Groodt en a des choses à raconter. Drôle, Bruxellois et auteur-acteur-chroniqueur, il fait partie de ces Belges pour qui le ticket de Thalys Bruxelles-Paris a été salvateur. Installé dans la capitale française depuis quelques années maintenant avec sa femme Clotilde d'Oultremont avec qui il a créé la série "File dans ta chambre!" et ses enfants, ce Belge bien de chez nous n'a pas complètement gommé son accent si particulier. Depuis septembre 2012, sa rubrique Retour vers le futur du Supplément de Canal + l'a fait exploser dans les sondages du petit monde des "bancables", ceux que l'on s'arrache. Avec son humour décalé, brillant, composé de jeux de mots à la "selle de cheval-cheval de course" et de calembours, le comédien s'est imposé dans le cœur des médias branchouillards comme dans celui du grand public avec une facilité déconcertante.

La suite de la rencontre avec Stéphane De Groodt dans le Moustique du 11 décembre 2014