

Proche du documentaire, le film est structuré en plans-séquences redoutables dans leur durée, entraînant chez nous le même malaise que chez les victimes. D'un strict point de vue cinématographique, c'est indéniablement bien fait.
Mais Play pue franchement des pieds par sa morale raciste. Car la sensation de malaise fait place à un sentiment de dégoût, tant la scène finale cherche à prouver ce que le film tend à démontrer insidieusement tout du long de son histoire: que l’étranger n’est rien d’autre qu’une racaille. À fuir!
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Play
Réalisé par Ruben Öslund (2012). Avec Kevin Vaz, Sebastian Hegmar, John Ortiz – 118’.