Nos tops et nos flops du 26 juin

Chaque jour, la rédaction de Moustique attribuera ses bons et ses mauvais points. Au diable les fiches techniques, nous, ce qui nous intéresse, c'est tout ce qui fait le match: du geste technique à la faute de... goût.

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TOP

#1 Pauvre Sandy

Bon, avouons-le, quitte à faire plaisir à Pierre Ménès: pour la troisième fois, les Diables Rouges n’ont pas livré un grand match. Mais pour la troisième fois, ils ont gagné (0-1). Et ce succès-ci a une saveur particulière. Quelle était la dernière victoire des Diables contre la Corée? C’était en 1999, 1-2. Un doublé de… Sandy Martens. Rien que pour enfouir définitivement l’ancien ailier brugeois et son affreux serre-tête dans les oubliettes de l’histoire du foot belge, la victoire d’hier était belle.

 

 

#2 Rodrigo-le-poulpe

Vous l’aurez lu dans Moustique en premier. A un mois de la compétition, Rodrigo Beenkens l’avait prédit: “Il faut éviter coûte que coûte l’Allemagne en huitièmes… Comment ? En finissant à la même place qu’elle dans nos groupes respectifs. On pourra alors hériter du Ghana, du Portugal… ou des Etats-Unis, si jamais ils se bouffent entre eux.“ La prophétie s’est réalisée. Et notre oracle de conclure, dans un style un peu moins sibyllin: “Si on évite l’Allemagne, on a un putainde tableau!“

Oui, en héritant des Etats-Unis, les Diables peuvent rêver de tutoyer les plus grands. Un peu comme Elio, lorsqu’il tweete au président US: “Hey @BarackObama, je parie quelques bonnes bières belges que nos Diables Rouges passeront en quart de finale :-)“. Hé gros kiss.

 

 

 

 

#3 Inpronosticable

La Belgique en huitième face à un adversaire à sa portée, c'est inédit. En général, à ce stade, depuis 1990, on se tape des ogres (Angleterre, Allemagne, Brésil) et on disparaît avec les honneurs et les fautes d'arbitrage. Mais il sera dit que cette coupe du monde ne sera pas comme les autres pour cette équipe de jeunes qui assure le résultat (à défaut du spectacle) comme des papys blasés et dont le joueur le plus rapide à avoir été chronométré est… le vétéran Daniel Van Buyten, flashé à 31,7 km/h contre la Russie, à 36 ans. On ne se risquera donc à aucun pronostic.

 

FLOP

#1 "La stat' qui fait (vraiment) mal"

Non, les Italiens ne sont plus les rois de la simulation. Le nouveau pays de la commedia dell’arte, c’est le… Honduras. C’est pas nous qui l’affirmons, ce sont les stats. Celles du nombre de minutes restées au sol après une “blessure“ apparente. Deuxièmes de ce classement: nos voisins français, dans une belle propagande du Cours Florent. Oui, ceux-là même qui critiquent le jeu des Diables, soi-disant petit bras et calculateur. Eh bien, oui, calculons. 7 minutes 19 secondes au sol pour les Bleus contre 3 minutes 23 secondes pour les Diables. Echec et math.

 

 

  

#2 Dépression post-barnum

Aujourd'hui, pas de match, pas de scènes de joie, pas de coups de klaxons. Et pas de Philippe Albert en studio pour l'analyse (au choix: "c'est fantastique" ou "à ce niveau, c'est inadmissible"). Habituez-vous, parce qu'à partir du 14 juillet, lendemain de la finale, c'est parti pour quatre ans comme ça. 

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