
Manu Chao affole Esperanzah!

#1 Disposer de Manu Chao en tête d’affiche de la première journée de festival, c’est la meilleure façon de commencer Esperanzah!
C’est bien simple : après son concert tout le monde affiche une banane d’enfer. Ce show donne juste envie de prolonger la fête pendant trois jours. Au moins.
#2 On ne connaît pas beaucoup de mecs de 53 ans capables d’enfiler deux heures de show sur les chapeaux de roue.
Manu Chao (dé)roule à l’eau claire et ne connaît aucune baisse de régime. Une leçon physique pour tous les sportifs de haut niveau.
#3 La setlist du concert traverse trois décennies de musique.
Tel un super-héros, Manu Chao survole tous les tubes de sa discographie solo (l’énorme Que Pasa Que Paso, les incontournables Clandestino ou Desaparecido), revisite La Mano Negra (l’énorme Sidi H' Bibi) et s’offre même un détour par l’album "Sibérie m'était contée". Du début à la fin, tout y est. Véritable medley d’une carrière rondement menée, le répertoire joué à Esperanzah! a comblé au-delà des attentes.
#4 Esperanza!
Quand Manu Chao entonne les refrains de l’album "Próxima Estación: Esperanza", le concert donné au pied de l’Abbaye de Floreffe prend tout son sens. Magique.
#5 Les cuivres de retour!
Pour la première fois depuis 2003 et une date inoubliable aux Halles de Schaerbeek, Manu Chao est apparu sur scène avec une section de cuivres. On s’en souviendra. Longtemps.