Jean-Philippe Ducart : "On m’a même menacé de mort"

Vous connaissez sa tête, sa voix et surtout, son franc-parler quand il s’agit de défendre les intérêts des consommateurs et de dézinguer les tarifs trop élevés. Mais Monsieur Test-Achats a aussi un nom, Jean-Philippe Ducart, et une vie, dont il nous parle.  
 

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C’est dans l’un de ses restos préférés que Jean-Philippe Ducart nous a fixé rendez-vous. Un petit italien à deux pas de l’avenue Louise, à Bruxelles. "Tout est bon, ici. Et le patron est d’origine montoise, comme moi", nous glisse celui qui représente depuis quinze ans maintenant la plus grande organisation européenne de défense des consommateurs. Et en matière de jugement sur la qualité du service, on sait que rien n’échappe à "Monsieur conso". Adepte du franc-parler, aussi à l’aise qu’un politicien sur les plateaux télé, le flingueur incollable de Test-Achats est devenu une figure médiatique incontournable. Pourtant, aujourd’hui promu au poste de chef d’équipe, Jean-Philippe Ducart devrait se faire un peu plus discret à l’avenir dans les médias. Avant qu’il ne s’éclipse, nous avons voulu savoir quel genre d’homme se cache derrière le personnage.

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Vous allez progressivement céder la place en tant que porte-parole alors que vous incarnez l’association. Mais que vont devenir les consommateurs sans Monsieur Test-Achats?
Jean-Philippe Ducart - C’est vrai que je vais quitter une fonction qui me tient à cœur. Mais c'est pour porter, encore plus, les dossiers vers les administrations. Et surtout, pour manager tout le département "Lobby/presse" au niveau national. Maintenant, c’est sûr que la question de l’image de Test-Achats auprès du grand public s’est posée… Mais bon, j’attrape des cheveux gris et il faut laisser la place à d’autres. Y a pas que Ducart pour tenir le crachoir, y a 400 personnes derrière moi.

On vous demande votre avis sur tout. Par moments, vous n’en avez pas marre d’enchaîner les interviews et les plateaux télé?
J.-P.D. - C’est vrai qu’à mes débuts, je répondais favorablement à toutes les invitations. J’étais présent sur tous les dossiers. D’ailleurs, quand il manquait quelqu’un pour un débat télé, on m’appelait pour le remplacer. Et il fallait parfois improviser une position. Ou bien on voulait faire un portrait de moi et me faire parler de mes hobbies. La preuve, c’est ce qu’on fait ici. Mais depuis un petit moment, je freine un peu. J’espace les apparitions et, concernant certains sujets non pertinents, je passe mon chemin.

Pourtant, quand on vous a proposé cette interview, vous n’avez pas hésité une seconde…

La suite de la rencontre dans le Moustique du 25 septembre 2013

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