
Cannes 2013: Les brèves du festival

Pas grand-chose à se mettre sous la dent. La rumeur chauffe doucement. On parle sans l’avoir vu encore, des chances sérieuses du James Gray (The Immigrant), qui fait d’ores et déjà office de gros favori pour la Palme d’or.
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On cherche un parfum de scandale, mais ce n’est pas facile sans Lars von Trier. La scène du brûlage de sexe dans Heli du mexicain Amat Escalante commence quand même à faire un peu de bruit. Mais, il faut bien l’écrire, on attend que le festival passe du diesel au super question infos croustillantes.
16 mai 8h30
Premier incident diplomatique : un gros cafouillage prive de nombreux journalistes, dont nous, de la vision de presse de The Bling Ring de Sofia Coppola. Des journalistes français font savoir leur mécontentement aux organisateurs dans un jargon qu’on ne répétera pas ici. Il n’empêche qu’ils ont raison : malgré les deux visions supplémentaires déjà prévues, beaucoup repartiront de Cannes sans avoir vu le Coppola tant attendu, un comble!
16 mai 20h00
En préambule de l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, Jane Campion (Le Piano, Bright Star) reçoit un « Carrosse d’or » pour sa contribution à l’art cinématographique. Particulièrement émue (cette récompense vient de ses pairs réalisateurs), la cinéaste tient à remercier tout particulièrement le producteur Pierre Rissient, « mon ami français venu en Australie pour me prendre par la main, moi et mes courts métrages et nous emmener en France ».
Elle saluera ensuite sa fille et sa nièce, présentes dans la salle, avant de repartir sous l’ovation de la foule.
Beaucoup plus vite expédiée par contre, quelques minutes plus tard, l’ouverture expresse de la Quinzaine, en présence pourtant d’Ari Folman et d’une partie du casting de The Congress, dont la toujours très belle Robin Wright qui s’est juste contentée de sourire. Relégué de la compèt’ officielle vers les sélections parallèles, l’ami Ari serait-il fâché avec le festival ?