Vincent Peiffer



Fin des humanités à Saint-Michel Verviers, j’opte pour l’Ihecs, l’école de journalisme située à l’époque tout à l’autre bout de la Wallonie, à Tournai.  On est en 1981. Il y aura deux « candis » à Tournai, puis deux « licences » à Mons. Comme on n’apprend pas le journalisme dans un auditoire, à partir de 19 ans, je collabore à la Meuse (Verviers et Liège). Mes premiers pas de journaliste. Puis, diplôme en poche, ce sera le saut vers Bruxelles.

Je débarque par hasard au Télémoustique en août 1985, à 22 ans, pour photocopier un article aux archives. Tant qu’à faire, je frappe à la porte « Rédacteur en chef ». Il me reçoit à l’impro, et me demande d’emblée un article sur la carrière cinématographique de Charles Aznavour. Je lui rends le papier le lendemain. Il le lit. Et me désigne un bureau : « Installe-toi, c’est le tien, désormais. ».

La très longue aventure (Télé)Moustique débute. Où j’ai à peu près tout fait durant vingt-cinq ans, comme journaliste ou comme responsable de secteur : télé, rock, ciné, sport, puis la politique et les sujets de société. Il y a trente ans (je ne sais plus trop) , on me demande d’écrire un édito trempé dans une plume « moustiquienne ». Ce sera une première chronique foutage de tronche baptisée « Pipole », qui se transformera en un « Que du beau monde » plus politique pour devenir « Le beau monde de Vincent Peiffer ».

En 2010, je quitte la rédaction du Moustique. J’avais un peu fait le tour. Mais on me demande continuer ma chronique, malgré tout. Ce que je fais depuis lors. En 2011, coup de fil d’André Lamy, qui me demande d’écrire les sketches de « Votez pour moi », tous les matins sur Bel RTL. Je le ferai durant huit années. Epuisantes. J’arrêterai en même temps que l’apparition de la covid.

Durant ces longues années au (Télé)Moustique, je retiens également des tas d’expériences extra-journalistiques. Comme ma participation à l’organisation des antiques « Moustiques d’Or ». Un livre, recueil de mes chroniques. Des collaborations « extérieures », comme le « Jeu des Dictionnaires » à la RTBF, et des invitations à des débats télé et radio. Je serai prof à l’Ihecs, aussi. Et il y a même eu une pause carrière d’un an, passé dans la création d’événements.

Aujourd’hui, je me délecte encore chaque semaine à mettre mon grain de sel dans notre si Beau monde…
Age : 58 ans.
Divorcé, père de deux filles de 25 et 22 ans.
Habite à Namur.
Langues : français, anglais, espagnol.


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